Un allié ?

Akril passa les portes de l'Ordre du Dragon Blanc. Il n'avait que peu connu ces terres, aussi mit-il presqu'une heure pour trouver son chemin vers l'Ambassade. Sur la route, il ne croisa aucun visage connu, ce qui lui fit penser que tout avait bien changé et que l'Equinoxe était bel et bien mort. Ceux qui autrefois se nommaient "Chevaliers" étaient désormais séparés en deux, et entretenaient des relations basées sur l'ignorance, le mépris, telle la relation de deux frères ennemis. Akril avait visité le domaine de l'Aube Eternelle et se devait maintenant de rendre visite à "l'autre camp".
Avec un sentiment de nostalgie et de tristesse quant au sort que les Chevaliers de l'Equinoxe avait subi, il pénétra dans l'entrée de l'Ambassade du Dragon Blanc. Personne. Il se racla alors la gorge et clama de sa voix grave et puissante.

- Je souhaite une entrevue privée avec Flavius Ortael ! Je suis Akril Quilage !

Puis, plus bas.

- L'organisation n'est vraiment plus ce qu'elle était...

Elanor passait rapidement dans le domaine au matin, suivant son chemin pour sortir de là et aller se balader dans la forêt de Kryte ou d'ailleur. Arrivé à la porte deux gardes lui firent signe de monter, fronçant les sourcils, elle se dirigea vers eux, l'esprit déjà préocuper, que pouvait-il arriver de si bon matin qui requiert son attention. Tout le monde dormait encore à cette heure et le domaine prospérant était en paix, les Dragons n'avait rien à craindre ici, la forteresse tiendrait quoiqu'il arrive. Les nombreux braves que comptait l'Ordre y veillerais.

- Dame ... Akril Quilage est ici, il veux voir le général Ortael.
Elle fronça les sourcils quelques instants.
- Et bien pourquoi ne l'avez vous pas envoyer dans son bureau ?
- Et bien ... c'est qu'il n'est plus de ... enfin ...
- Où est-il ? A l'ambassade ? Très bien, je m'en occupe, merci.

Elle traversa rapidement le domaine en sens inverse jusqu'a arriver devant l'ambassade, c'était bien lui, il n'avait pas changé, elle le reconnu aisément.

- Et bien bonjour Sir Akril, que nous vaut cette visite de si bon matin ? Vous aller reveiller le domaine à crier ainsi, vous voulez voir mon époux n'est ce pas ? Il doit être encore à son bureau, je vais envoyer quelqu'un le chercher, comment vous portez vous ?
Elle lui sourit chaleureusement

Akril sourit légèrement en voyant arriver Elanor.

- Enfin un visage que je reconnais. Salut à toi.

Akril écouta ce que la dame avait à lui dire.

- Je me porte bien, merci. Toi aussi ?

Il regarda autour de lui, dans l'Ambassade.

- N'y a t-il donc aucun responsable ici ? Personne de désigné pour accueillir les visiteurs ?

Il laissa passer quelques secondes.

- Bon... peu importe. Je suis désolé d'avoir dû crier pour qu'on me remarque mais en réalité je viens voir ton époux, afin que je m'entretienne avec lui en privé. Si tu pouvais arranger une rencontre sans que personne puisse nous déranger, tu aurais toute ma reconnaissance.

Elanor sembla jeter un regard autour d'elle sans cesser de sourire.

- Nous sommes des combattant l'ambassade sert peu ...
Elle rit doucement de sa blague, qui n'en était que la moitié d'une, ils n'avaient jamais été diplomates et les concessions leurs avaient bien trop couté pour qu'ils laissent encore un fois s'installer un climat douteux, de sourire à demi franc.

- Je me porte bien merci, je vais le faire appeller comme je vous l'ai dis, quelque chose presse ?

Laissant sa question en suspens elle sortie du bâtiment trouver un garde avec qui elle échangea quelques mots puis revint tranquillement.

- Ne vous en faites pas, si l'accueil manque, cela ne veux pas dire que l'on ne vous à pas remarquer ... Le Sir Fantesk ne doit d'ailleur pas être bien loin. Le général ne devrait pas tarder, il sera surement heureux de vous voir.

*Akril resta seul un petit moment,du moins seul en apparence.
Des silouhettes entre-aperçu,de bref bruissements de capes, quelques visages masqué, les Loups de l'Empire n'etait pas loin, invisible mais si proche.

Des pas se firent enfin entendre,des pas lourd,raissonant au sein de l'ambassade. Une porte s'ouvrie sur un homme en armure, une armure bleu orné d'un Phoénix.
Le général Ortael n'avait pas vraiment changé,si ce n'est que le temps etait un peu plus avancé et que son regard se faisait plus dur et déterminé que jamais.*

-Akril,voila donc une agréable surprise. Qu'est ce qui te menne à nouveau sur les terres des Dragons?

*L'ambassade etait effectivement peu peuple,nul ambassadeur,nul diplomates, ici seul le Général et ses officiers s'occupuaient de la diplomatie.
L'Equinoxe leur avait servie de léçon,nul besoin de donner des responsabilites à des serpents visant leur bénéfice personnel.
Ici,on traite la diplomatie comme l'on traite une guerre.*

Flavius était le même que dans les souvenirs d'Akril. Son armure bleue, son regard dur. Seules quelques nouvelles rides étaient apparues.

- Eh bien Flavius, tu as l'air en forme. Je suis revenu brièvement pour te parler. J'ai eu des échos de cet ordre, des échos que je considère comme très peu positifs, et à vrai dire mon arrivée ici a tendance à confirmer ses rumeurs... Bref, je ne suis, comme tu le sais probablement, affilié à aucune guilde, et je dois dire que j'ai comme projet d'en rejoindre une et...

Akril s'éclaircit la gorge.

- Est ce que nous pourrions parler en privé ? Je me sens plutôt mal à l'aise ici, comme observé.

*Le général garda une stature droite et digne,si le moindre sentiment se manifestait en lui,il n'en laissait rien paraitre.
Il se tourna vers le chemin qu'il avait emprunté pour venir et d'une voix calme et claire il annoncà apres avoir pris le bras de sa femme.*

-Vient Akril,marchons un peu ensemble.

*Leurs pas résonna le long des corridors de l'ambassade tandis que deux gardes en factions ouvraient la lourde porte qui donnait sur l'intérieur du domaine.
Depuis le départ d'Akril beaucoup de choses avaient changeaient, le domaine qui s'offrait à sa vue n'avait rien de vide, d'agréssif ou de chaotique.

Des rangées de batiments bien aligné se trouvaient autour de la cour centrale,une haute tour de mage etait situé à l'est, un monastére aux jardins bien entretenue et d'ou s'élevait quelques psaumes se trouvaient au Nord et une petite taverne etait à l'Ouest.

Akril nu aucun mal à se rendre comptes que,en plus de la cape rouge sang des dragons, trois autres capes etaient portées par différentes personnes.

Le Général,sa femme et Akril continuérent à marché jusqu'a apercevoir un village situé non loin d'une chute d'eau. La bas,au milieux des enfants jouant à"attrape charrs",des femmes lavant leur linges au pieds de la cascades, il ni avait nulle cape rouge,si ce n'est celles des patrouilles de surveillances.*

-De tout temps,les hommes ont essayé de salir en critiquant ce qu'ils craignent.
Regarde autour de toi Akril.
Ou y vois tu tyrannie, pleurs et asservissement, car oui,je ne sais que trop bien les rumeurs que tu as entendu et surtout de qui tu les as entendue.
Je pourrai aussi à mon tour te parler de ses chers...connaissances, mais je n'en vois pas l'utilitée. Ils sont aussi insignifiant que l'etait à l'époque l'Ordre du renouveau Krytien.

Rongé par la soif de pouvoir et de reconnaissance,par la jalousie. Non Akril,je ne ferais pas deux fois les mémes erreurs.
Oh oui,notre politique c'est endurcie depuis le fiasco de l'Equinoxe.
Finis ses diplomates et rond de cuir visant leurs interets personnel,la diplomatie est traité par l'armée.
A présent le peuple est séparé de l'armée,seul les forts et les braves y ont le privilége de s'appelelr Dragons.Ceux qui aspirent à une vie calme et sereine se voit remis un terrain afin d'y battir une demeure et de labourer leurs champs.
Une partie des récoltes sert à nourrir l'armée,voila leur seul contraintes.

Si j'etais la moitié du tyran que ses chiens prétendent que je suis,aurions nous reunis trois autres ordres à notre causes et notre alliance serait elle s'y prospére?

Oh,bien sur tout n'est pas faux.
Quelques diplomates furent traité durements, et alors?
Ils etaient venus ici,avec leur airs arrogants,se croyant à l'abri dérriére leurs statut de diplomatie.

Akril,le Dragon à une alliance prospére, les plus puissants mages parcourant les trois continents,les Loups de l'Empire,capable de trouver n'importe quoi en peu de temps, et des chevaliers dragons,fiers et braves.
Tout ça succite des jalousie.

A présent que tu as vu par toi même ce qu'il en etait je vais te laisser la parole.
Mais avant ça sache qu'au sein de notre domaine tout homme est responsable des paroles qu'il prononce.

*Sa derniere phrase signifiait clairement qu'il ne voulait pas entendre parler des traitres ni quoi que ce soit qui s'y rapporte*