La mission de Stryke.

Nombre de messages : 102 Age : 35 Date d'inscription : 17/06/2007

Stryke partait avec le cœur gros, il partait pour une mission périlleuse en laissant derrière lui la femme qu’il aime ainsi que son petit compagnon Kruger. Sans se retourner, il s’éloignait pour prendre le bateau qui l’emmènerait pour Kamadan, quitter les êtes qui lui sont le plus chère au monde était très dur, mais cela le serait encore plus si il déposait une dernière fois le regard sur eux. Une fois arrivé sur sa terre natale, il se mit en route pour se rendre au Sanctuaire des Lanciers du Soleil, c’est de la que le départ pour sa mission était donné. Arrivé au sanctuaire, il alla rejoindre Kennit qui était déjà arrivé depuis déjà deux lunes. Il s’assiérent autour d’un feu et attendirent que l’on sonne le rassemblement. Ce fut au bout de quelques heures, qu’enfin, le clairon retentit. Ils étaient une troupe de 20 Lanciers du Soleil, ils se placèrent en carré devant l’estrade, Stryke devant, étant Châtelain, et attendirent que le Maréchal prenne la parole.

-Lanciers du Soleil ! *laisse un silence avant de parler en parcourant la troupe du regard* ... Aujourd’hui est le jour de notre départ pour ces terres inconnues. Notre mission comme vous le savez, et de retrouver un homme haut placé de Kamadan. Nous n’avons pas eu de nouvelles de lui depuis onze lunes, nous allons à l’Est, d’après les éclaireurs, les habitants par la bas son assez hostiles, d’ailleurs, certains des éclaireurs ne sont pas revenus. Cette mission sera difficile, d’autant plus que nous ne connaissons rien de notre ennemi, si vraiment il se révèle en être un. Je compte donc sur vous pour mener cette mission à bien. N’emmenez que votre paquetage de lancier du Soleil ainsi que quelques objets personnelles si vous le désirez, cette mission sera longue.

Le Maréchal salua sa troupe, puis descendit de l’estrade et alla rejoindre Stryke.

-Châtelain Orcelo, je compte sur vous pour motivé les lanciers lors de nos combats, il faut nous attendre a trouver de nombreuses embûches sur notre chemin, nous ne savons rien d’où est retenu l’homme que nous recherchons, peut être est-il même déjà mort.

-Bien Maréchal !

Stryke salua son Maréchal et partit rejoindre son ami Kennit. Ils bavardèrent un peu en vérifiant qu’ils avaient bien tout dont ce qu’ils avaient besoin. Les seules choses que Stryke avait pris soin de prendre en objets personnelles étaient une petite bourse contenant des chocolats ainsi qu’une petite mèche de cheveux de sa bien aimée Abby qu’elle lui avait donné lors de son départ, il se remémorait des moments de bonheur qu’il avait passait avec Abby, avec la peur de peut être, ne plus la revoir. Kennit lui n’avait rien pris, ses seules pensées lui suffisaient, il repensait à sa sœur et croisait les doigts pour la revoir ainsi qu’à son ami Laurant. Lorsque que nous reviendrons, direction la pêche avec Stryke se disait-il. L'heure du grand départ arriva enfin. Ils se mirent en formation et attendirent l’ordre du Maréchal.

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Jour 1

Cela faisait déjà quelques heures que la troupe c’était mis en marche, le soleil venait à peine de se levait. Les Lanciers avancer au pas en chantant une chanson de guerre, que l’on leur apprenait dès leur arrivée dans les rangs des Lanciers du soleil. Le chant retentissait au loin, dans la grande plaine désertique ou seules quelques créatures osaient y vivre.

Allons Lanciers du soleil,
Levez haut vos lances,
Calmer leur impudence,
Terrassons notre ennemi,
Lui qui nous ennuient,
Donnons lui ce qu’il mérite,
Avant que nos lances s’effritent.
Nous sommes plein d’espoirs,
A nous la victoire,
En marche Lanciers du Soleil !

Ils avançaient au rythme de ce chant, regardant droit devant eux. Le soleil brillait déjà fort, il n’y avait pas un nuage dans le ciel. La chaleur devenait insupportable, mais les Lanciers continuaient à avancer sans montrer le moindre signe de faiblesse face a cette chaleur intense. Au loin se dessinait parfois la silhouette de quelques arbres, dépourvues de toute verdure, à cause du climat désertique qui régnait. L’on pouvait apercevoir des animaux se battre entre eux, mais tous s’éloignaient lorsque la troupe était proche d’eux. Le soleil était à présent à son Zénith, les Lanciers marchaient au même rythme depuis maintenant des heures, le Maréchal ne donna pas l’ordre pour une pause, il attendait sans doute un endroit sur où pouvoir s’arrêter sans risquer d’être attaqué par qui que ce soit ou quoi que ce soit.

Ce moment n’arriva qu’en fin de journée, le soleil commençait à se coucher lorsque enfin le Maréchal donna l’ordre de s’arrêter. Ils étaient à l’entrée d’une petite grotte, cachés par quelques arbres, au bas d’une falaise. Le Maréchal répartit la garde, puis alluma un feu et s’installa sans un mot. Stryke et Kennit allèrent s’isoler dans un coin pour discuter un peu. Après un silence, Kennit regarda son ami et pris la parole.

-Est-ce que ça va ? Tu n’as pas l’air dans ton assiette.

Stryke sorti la mèche de cheveux de son amour, la caressant avec le pouce, l’air pensant, puis fini par répondre.

-Oui ça peut aller… mais c’est dur. J’espère que nous retrouverons vite cet homme, que je revienne vite auprès d’elle.

-Ne t’en fait pas mon ami, tout ira bien. Avec le Maréchale Cartier, il est impossible de ne pas réussir notre mission, et avec toi en plus, c’est comme si que c’était fait !

Stryke baissa la tête et repartit dans ses pensées lorsque le Maréchale pris la parole. Il était temps de prendre du repos, les Lanciers arrêtèrent toute discussions tandis que d’autres avaient déjà trouvés le sommeil. Stryke s’allongea près de son ami et ferma les yeux. Seule le crépitement du feu et le vent qui balayait la savane venaient troublé le silence qui régnait sur le camp.

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Jour 2

Alors que le soleil commençait à se lever, une partie du camp était déjà réveillée. Le Maréchal donna l’ordre de sonner le clairon pour réveiller les derniers endormis. Stryke, lui avait peu dormi cette nuit là contrairement à son ami qui ronfler encore au petit matin. Tous se préparèrent a repartir après s’être mis dans le ventre quelques rations. La marche repris dans ce désert aride, cette fois si, le Maréchal accorda régulièrement des pauses, le soleil était de plus en plus chaud. Ils savaient qu’après ce désert, une jungle les attendaient, mais combien de temps leurs faudrait-il pour l’atteindre ? Ils avançaient dans la savane, en chantant leur chant lorsque soudainement, sous leurs pieds, le sol se mit à trembler. Stryke avait déjà aperçu auparavant des remontées de terres, qui étaient certainement dues aux tunnels creusés par les mandragores. Ce qu’il avait pensé il y a quelques minutes s’averrait juste. Un groupe de mandragores fonçaient droit sur la troupe des Lanciers du soleil. Le Maréchal donna l’ordre de se mettre en formation de combat, les Lanciers s’exécutèrent. Stryke se tenait aux cotés du Maréchal, il observait les monticules de terres qui se formaient devant eux, deux en faces, trois venant de la droite et trois autres de la gauche, et peut être trois ou quatre attaquants par derrière. La troupes était aux aguets et attendait une attaque ou un ordre. Le sol ne bougeait plus. Soudainement, toutes les mandragores sortirent de terre et donnèrent l’assaut. Le Maréchal sorti son épée et fonça sur le groupe qui arrivé de devant. Les moines et élémentalistes restèrent au centre, jetant leurs sorts pendant que les guerriers et derviches attaquaient les mandragores. Le combat était normalement gagné étant donné le petit nombre de mandragores qui s’attaquaient à eux. Tout aller bien lorsque l’un des Lanciers cria en montrant du doigt :

-Regardez ! D’autres arrivent !

De la poussière se dégageais de l’endroit que montrais le Lancier. Un autre groupe de mandragore arrivait en renfort, ils étaient une dizaine, peut être plus. Ils eurent le temps d’achever un groupe de trois mandragores avant que les autres arrivent. Stryke savait qu’ils ne perdraient pas face à ces créatures qu’ils avaient combattues mainte et mainte fois. Les quelques rondeurs faisaient siffler leurs flèches visant les yeux et autres points faibles des mandragores, bien que la plupart de leurs flèches rebondissait sur l’épaisse carapace de ces créatures. Stryke combattait au près de son ami contre un groupe de mandragores. Elles étaient résistantes mais ils en venaient à bout avec une certaine aisance. Mais Stryke était étonné de ne pas voir le Maréchal combattre à ses cotés, il jeta un œil derrière lui lors d’un moment de répit et aperçu le générale, éloigné de la troupe face a trois mandragores. Stryke semblait être le seul à s’être aperçu de la mauvaise posture de son Maréchal.

Les mandragores entouraient le Maréchal et l’attaquer sans relâche, si personne ne lui venait en aide, il tomberait au combat.

Stryke se précipita en direction du Maréchal et lança son javelot sur une mandragore. Celui-ci toucha sa cible, lui transperçant le crâne. Le Maréchal fut heureux de voir Stryke arrivé à son secours, cela lui donna le temps d’achever une dernière mandragore. Mais tendis que Stryke courrait pour récupérer son javelot, le Maréchal était affaibli, aucun moine n’était disponible pour le soigner, et il était atteint de « conjuration de fantasme », le morale au plus bas.

-Ne vous rendez jamais ! Attaquez les yeux !

Tout en criant ses ordres, Stryke rattrapa son javelot pour continuer a abattre leurs assaillants. Le moral du Maréchal remonta et le combat repris de plus belle. Les Lanciers du Soleil avaient le dessus, il ne rester plus que quelques mandragores encore en vie. Le Maréchal et Stryke, après avoir abattu leur dernier ennemi partirent aider d’autres Lanciers. Le combat pris fin après quelques dernières minutes. Après s’être fait soigner, le Maréchal donna l’ordre de sonner le signal de rassemblement. Tous se remirent en formation et attendirent que le Maréchal prenne la parole.

-Lanciers du Soleil ! C’est une belle victoire que nous avons la. Je suis heureux de constater que nous n’avons aucune perte. A présent nous allons nous remettre en route. Nous nous arrêterons dès que possible pour reprendre nos forces.

Puis le Maréchal s’avança vers Stryke, lui mit la main sur l’épaule. Un geste qui voulait dire que le Maréchal avait une grande estime de son Châtelain.

-Châtelain Orcelo, je tiens a vous remercier pour votre aide. Sans vous, j’aurais certainement quitté ce monde à l’heure qu’il est. Je veillerais a ce que vous soyez récompensé dès notre retour.

Puis le groupe se remit en route en quête d’un endroit ou se reposer sans risque. Ils arrivèrent au bout de quelques heures près d’une oasis. Entouré de falaises et multiples roches, assez grosse pour les protéger. Ils montèrent donc leur camp près de l’oasis. Chaque Lancier vaquer à son occupation. Stryke et Kennit étaient posés près de l’eau.

-Et bien sans toi Stryke, nous nous retrouvions sans Maréchal.

-Je n’ai fait que ce que j’avais à faire Kennit…

-Et modeste en plus de ça !... Hum, pourquoi ne te réjouis tu pas de cette victoire ? Tu penses encore à elle n’est ce pas ? Stryke… ne t’en fais pas, tout ira bien je te dis.

Stryke regarda son ami puis s’isola dans un coin, il sorti son petit Ocarina et se mit a jouer un air triste et mélancolique. Tandis que les notes résonnaient dans le camp, la nuit tombait et le camp s’endormait

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Jour 3

L’aube était une fois de plus au rendez-vous, le camp se réveiller en douceur. Les Lanciers de mirent pas longtemps a remballer leur paquetage. Le Maréchal fit sonnez le signal du départ et la troupe se remit une foi de plus en route. Au fur et a mesure qu’ils avançaient, la savane se perdait pour laisser place à de la verdure. Les Lanciers arrivaient enfin ou l’homme qu’ils recherchaient avait disparu. Ils pénétrèrent un peu plus dans la jungle, elle était luxuriante, des oiseaux tropicaux faisaient entendre leur chant, l’on entendais de multiples crient d’animaux. La jungle était épaisse, ce qui ralentissait la troupe qui devait se dégager un passage en se débarrassant des branches, lianes et autres qui les gênaient. Enfin ils débouchèrent sur un petit sentier. Stryke examina les traces qui y figuraient.

-… des traces de chevaux conduisent plus au Sud, et nous avons des traces de pieds… venant du Sud qui conduisent plus à l’Est. *Puis il releva la tête* Maréchal ?

Le Maréchal se mit la main sur le menton, il semblait réfléchir a la situation, il resta figé ainsi pendant plusieurs minutes puis fini par prendre la parole.

-L’homme que nous recherchons était venu à cheval, avec sa compagnie. Je suppose donc que leur camp se trouve au Sud. Nous allons commencer par la bas et voir si nous trouvons quelque chose qui puisse nous aider. Deux hommes pour frayer un chemin à coté du sentier ! Nous n’allons pas emprunter le sentier, c’est trop dangereux. En avant !

Les Lanciers du Soleil se remirent donc en marche, suivant le sentier de près. Ils parcoururent plusieurs dizaines de lieus, ils finirent par atteindre une clairière. Dans cette clairière les attendaient un camp dévasté. La plupart des tentes qui étaient la étaient complètement brûlées. Des cadavres jonchaient le sol, le silence était rois, pas un bruit, même les animaux semblaient s’êtres tues. En y regardant de plus près, l’on pouvait voir que les hommes qui étaient morts là avaient étés sauvagement assassinés, ils avaient sans doute étaient surpris dans leur sommeil. Des traces de sang coloraient le sol un peu partout, des crânes fracassés reposaient encore sur le corps de leur propriétaire. Des membres arrachés pendaient… une vision d’horreur pour nos Lanciers. Ils s’étaient arrêtés net en voyant se spectacle d’horreur, qui pouvaient bien être les auteurs de ce génocide ? Le Maréchal fini par donner ses ordres.

-Trouvez de quoi faire un bûcher, et rassemblez tous ces corps, Châtelain Orcelo, fouillez se camps et voyez si pouvez trouver des survivants ou même l’homme que nous recherchons.

-Maréchal, brûler tous ses corps ne va-t-il pas montrer que nous sommes la a ceux qui ont fait cela ? Interrogea Stryke.

-Châtelain, vous dites vrai, mais je suis désolé, je ne peux laisser tous ses corps comme cela. Nous partirons aussitôt cette tâche accomplie.

Stryke acquiesça puis partit à la recherche d’un quelconque survivant. Le camp était assez vaste, la mauvaise odeur des cadavres en décomposition lui donnaient la nausée, mis il ne montra pas cette sensation désagréable qu’il avait et continua ses recherches. Il regardait de tous cotés, espérant apercevoir une trace, un indice, quelqu’un qui pourrait l’aider. Un orteil, il venait d’apercevoir un orteil bougé, appartenant à un corps caché par un tonneau et la toile d’une tente qui était effondrée. Stryke pressa le pas pour se rendre à l’endroit ou le pied ressortait, derrière le tonneau, se tenait un vieil homme allongé, il saignait abondamment, sa mort était proche.

-Un moine vite !

Un jeune moine et le Maréchal accoururent vers Stryke, qui s’était mis a genoux et tenait la tête du vieillard. Il approcha son oreille de la bouche de l’homme pour entendre les quelques mots qu’il tentait de lui glisser avant sa mort.

-… Hommes…monstres…… juge… capturé… je… je…

La tête de l’homme roula sur le coté du bras de Stryke, il était mort. Ne sachant que très peu de choses sur leur mission, Stryke interrogea le Maréchal.

-Maréchal, de quoi parle t-il ? Qui est ce Juge ?

-… Il parle de l’homme que nous recherchons, c’est un Juge du haut tribunal de Kamadan, un homme très importants dans les affaires d’Elona. Mais je me demande qui sont ses hommes ? Pourquoi ont-ils capturés le juge ? Comment savaient ils qu’il est un homme important ?…Bien nous allons faire ce que nous avons a faire et partir en suivant ses traces de pas sur le sentier, vers le Nord puis qui partent apparemment vers l’Est.

Une fois les corps rassemblés sur le bûcher, le Maréchal, pris une torche et mis lui-même le feu au bûcher, qui s’embrasa à grande vitesse.

Ils partirent aussitôt que le feu fut allumé, en empruntant le chemin qu’ils s’étaient façonnés un peu plus tôt dans la journée. Plus loin, en jetant un regard derrière eux, ils pouvaient apercevoir un gigantesque nuage de fumée. Mais ce n’était pas le moment de faire couler une larme, ils avaient une mission à accomplir. Ils continuèrent donc leur chemin. Ils avançaient doucement et sans bruit ans cette jungle épaisse qui les ralentissait. Le crépuscule s’abattait sur la Jungle, ils finirent par trouver une petite clairière, pouvant les contenir pour la nuit. Sachant qu’il se trouver sur un territoire ennemi, le Maréchal ordonna que l’on allume aucun feu, et il envoya des éclaireurs dans les alentours. Au bout d’environ une heure, l’un des éclaireurs fini par revenir et fit son rapport a voix basse, essoufflé, il regarda succinctement le Maréchal et le Châtelain avant de prendre la parole.

-Il y a une camp… là bas… à environ deux lieu d’ici, ils sont peut être une centaines, je n’ai pas aperçu l’homme que nous recherchons… ils sont bien gardés… des gardes font des rondes sans arrêt.

Le Maréchal s’interrogea, puis de demanda l’avis au Châtelain. Stryke réfléchit un instant avant de prendre la parole.

-Je pense que nous devrions envoyer deux hommes surveiller ce camp, pour mieux connaître notre ennemi. Le reste des Lanciers se reposera dans cette clairière.

-Faites ce que dit le Châtelain, Lanciers du Soleil. Ordonna le Maréchal.

Les Lanciers du Soleil exécutèrent les ordres, et c’est ainsi qu’ils s’endormirent tant bien que mal, avec pour seule compagnie le son d’une rivière qui coulait non loin de là et le crie d’animaux nocturnes, sachant que le lendemain serait dur.

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Jour 4

Le soleil n’était pas levé, une multitude d’homme à la peau matte encerclaient le camp des Lanciers du soleil. Le camp était encore endormi, les sentinelles ne s’étaient rendues compte de rien. Le calme et le silence régnaient, il n’y avait pas un bruit, tout était paisible. Les premiers rayons du soleil se montrèrent enfin, c’est à ce moment que ces personnes encore inconnues donnèrent l’assaut.

-ALERTE !

Très rapidement le camp était debout et prêt à se battre. Mais ils se rendirent vite compte qu’ils étaient encerclés, pris au piège. Les lanciers étaient tous en garde, attendant un ordre du Maréchal, ou même du Châtelain pour les sortir de ce mauvais pas. Les troupes adverses avançaient lentement pour les encercler, leurs hommes étaient vêtues d’une armure grisâtre dont la matière était difficile a déterminer, ils portaient tous des casques de cette même matière, mais amusant car ils ressemblaient à des fruits et une sorte de voile était devant leurs visages. Les Lanciers du soleil ne bougeaient pas ne sachant que faire. Puis un homme fini par sortir des rangs, il était vêtu de peau d’animaux, avec des chaussure venant visiblement de Kamadan, il était bien battit, sa peau était blanche et la barbe lui recouvrait une bonne partie du visage avec sa longue tignasse. Mais cela n’empêcha pas Stryke de le reconnaître. En apercevant Stryke, l’homme parut surpris, puis un grand sourire apparut sur ses lèvres. Puis il pris la parole d’une voix très calme.

-Stryke Orcelo... comme on se retrouve, j’ai eu le juge qu’il m’a condamné, et maintenant, j’ai l’homme qui m’a capturé, c’est une vraie surprise… et un vrai bonheur.

Le Maréchal se tourna vers Stryke avec un regard interrogatif, ne connaissant pas cet homme alors que lui et Stryke se connaissaient.

-Alan Proud, j’ai choisi de te livrer au juge connaissant toute les atrocités que tu as commis, et ce juge à était un peu trop clément à mon goût… l’exile. J’aurais mieux fait de t’achever. Je te garantie que cette fois ci, tu ne t’en sortira pas vivant.

Alan émit un rire gras, satisfait de la réponse de son interlocuteur, puis toujours d’une voix calme fit entendre sa réponse.

-Stryke, je ne crois pas que vous soyez en position de force, vous avez beau être surentraînés vous et vos troupes, cela ne vous sauvera pas la vie cette fois ci. A présent j’ai une question pour vous tous, que choisissez vous, vous vous rendez ou vous mourrez ?

Les Lanciers étaient désemparés, le Maréchal pris un instant pour réfléchir. Stryke lui regardait autour de lui, si il existait une faille dans les rangs de leurs ennemis. Son regard se posait partout, mais ne trouver rien qui puisse les aider. Le Maréchal finit par répondre d’une voix désoeuvrée.

-Nous nous rendons.

-Bien, bien, sage décision… de toutes façons, cela ne fait nul différence, c’est la mort qui vous attend.

Les Lanciers du soleil jetèrent leurs armes à terre, puis se réunir là ou leur indiquait les gardes chargés de les emmener. Mais Stryke n’était pas résolu à se rendre. Dans les rangs, il chuchota au Maréchal.

-Cela ne peut se terminer ainsi Maréchal, il faut faire quelque chose.

-Si vous avez une idée Châtelain, je vous en prie.

-J’ai une idée… mais il faudrait faire diversion.

Kennit, aillant écouté leur conversation d’une oreille, dit d’une voix basse.

-Je m’en occupe Stryke !

Kennit fit exprès de trébuchet sur une racine qui ressortait de terre. Etant bon acteur, il criait et faisait semblant d’avoir une immense douleur. Les gardes chargés d’escorter les prisonniers relâchèrent leur attention, allant voir ce qui se passait. Stryke en profita, il roula dans les fougères. Kennit voyant que Stryke avait disparut, et s’assurant d’être sur de ne pas le voir, s’arrêta de crier net et dit d’une voix perplexe au gardes qui commençaient à lever leurs armes contre lui.

-Stop ! Cela va mieux. On peut repartir.

Puis d’une voix roque, l’un des gardes répondit.

-Toi, tu es a moi. Maintenant, en marche ! Le grand Valam à horreur d’attendre !

Les Lanciers du soleil se remirent donc en route, en direction du camp de ces indigènes. Une foi sur qu’ils étaient loin, Stryke se mit en position assise, et avec une lame cachée que contenait l’une de ses bottes, il coupa le lien qui lui maintenait les deux mains dans le dos. Des tas de questions lui venaient à l’esprit. Comment allait il s’y prendre ? Comment Alan avait il pris le commandement de la tribu de ces indigènes ? Avait il une chance de secourir les Lanciers avant qu’ils ne meurent ? Tout ses questions et aucune réponse. Il ne perdit donc pas de temps, et se mit en route vers le camp ennemi.

Caché dans un bosquet, il avait trouvé une cachette idéale pour observer et apprendre des choses sur son ennemi. Le camp était constituait principalement de tentes en tissus, mais l’on pouvait apercevoir dans le milieu une maison, fait de pierre avec un toit de chaume, de la fumée en sortait, probablement la demeure d’Alan. Le camp n’était gardé que par quelques gardes qui patrouillaient avec une grande vigilance, mais qui ne suffirait pas face à Stryke. En ayant appris les informations qui lui suffisaient, il décida de prendre un peu de repos. Il agirait pendant la nuit.

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Jour 5

La nuit était déjà tombée depuis longtemps, le camp dormait encore en face de Stryke, Mais soudainement, une silhouette apparue, celle d’un homme, c’était Alan, il avançait d’une démarche furieuse en direction d’un groupe de gardes. Puis soudain, sa voix se fit entendre à des lieux à la ronde.

-Bandes d’imbéciles ! Comment avez-vous pu laisser échapper Orcelo ! Vous allez vous lever tout de suite et le retrouver ! Sinon c’est direction les Crocodiles ! Cet homme est très dangereux ! Que l’on double la garde ! Et doublez votre vigilance également bandes d’ignares !

Puis l’homme repartit sans plus un mot, furieux. Les gardes s’activèrent, à présent ils étaient deux fois plus nombreux. Mais cela n’empêcherais pas Stryke de libérez ses amis. Les gardes n’ayant pas eus toute leur nuit de sommeil, la fatigue les empêchait d’avoir toute leur lucidité. Stryke attendit donc encore quelques heures, qu’ils soient un peu plus relâchés, puis choisi les deux gardes qui patrouillaient dans la zone la plus isolée du camp.

Il avait trouvé un endroit parfait, ou personne ne les entendrait se battre. Etant dans une partie isolée du camp, les gardes s’arrêtèrent un moment, et entamèrent une discussion. C’était le moment. Stryke surgit de nulle part coupa net la gorge de l’un des deux gardes, fit une demi tour rapide et silencieux et planta dans le cœur sa dague qui les gardes n’avaient auparavant pas pris la peine de confisquer, puisque qu’ils n’avaient pas cherchés. Après cette brève action, Stryke traîna les corps un peu plus loin dans la jungle, puis pris les vêtements de l’un des deux gardes qu’il enfila.

-Voila ! Je suis l’un d’entre eux à présent. Pensa t-il.

Stryke s’enfonça dans le camp. Il était désert, seuls quelques gardes patrouillaient, certains dormaient debout, d’autre s’étaient carrément allongés au sol, sans se soucier de ce que pourrait penser Alan si il passait là. Le camp était redevenu calme, le soleil faisait apparaître ses premiers rayons. Stryke cherchait ou les armes avaient étaient entreposées. Le camp étant assez grand, il ne savez pas ou chercher. Ayant remarqué que les gardes n’étaient pas très malins, il s’arrêta devant l’un d’eux, et par chance, celui-ci était saoul, son renseignement fut plus facile que prévu à obtenir.

-Excuses moi… ou sont les armes des prisonniers ? C’est Al… les grand Valam qui veut une certaine Lance.

Le garde fixa un moment Stryke, puis finit par répondre.

-Hein… ? Hic ! Les armes ? Hic ! Ben t’es débile ou quoi ? Hic ! Juste là !

Le garde montra l’endroit du doigt, puis son bras retomba, sa tête sur la poitrine, il s’était endormi. Stryke, satisfait, parti en direction de l’endroit. C’était une tente assez grande, aucun garde ne la gardait. Il entra prudemment, vérifiant que personne ne le voyait. Toutes les armes des Lanciers étaient là, ainsi que d’autres armes, certaines inconnues de Stryke. En fouillant un peu, il trouva son javelot, heureux de le retrouver, sorti de la tente, en quête de l’endroit ou étaient les prisonniers. Stryke chercha, les tentes identiques l’une à l’autres se succédant. Puis une voix se fit entendre derrière son dos, il se retourna lentement. Face à lui se trouver Alan, il était vétu d'une armure légère, et tenait une hache dans chaque main. Par chance, son visage était caché par le voile que comportait l’armure.

-Garde ! Où vas-tu par ici ?

-Heu… bien je monte la garde dans le camp grand Valam !

-Il n’y a rien à garder par ici, au centre du camp qui plus est ! Les prisonniers sont solidement attachés et enfermés ! Pas besoin de les surveiller, allez plutôt voir si vous ne voyez pas Orcelo !

-Oui… oui grand Valam… #Ils sont donc au centre du camp, un peu plus loin d’ici… merci Alan#

Puis Stryke partit en sens opposé, puis, n’étant plus dans le champ de vision d’Alan, tourna dans une autre allée et reparti en direction des prisonniers. Le camp commençait à se réveiller, il devait agir vite. Par bonheur, il arriva enfin face à une grosse cage, posée sur des roues, à l’intérieur étaient assis les Lanciers du soleil.

Et quelle surprise pour Stryke, Neptune et un assassin, qu’il ne connaissait pas, étaient enfermés avec eux. Mais que faisaient ils ici ? Réponse qu’il finirait par avoir une fois ses amis libérés. Il se dirigea donc vers la prison sur roue. Puis il chuchota.

-Psst ! C’est moi ! Stryke ! Pas un bruit, je vais vous ouvrir.

Les Lanciers étaient heureux de voir leur châtelain venir les libérer. Stryke crocheta en deux ou trois mouvement la serrure, ouvrit la porte et commença à couper les liens qui attachés les mains des Lanciers. Puis vint le tour de Neptune.

-Que faites vous là Neptune ?

-Je vous raconterais plus tard Stryke, ce n’est pas le moment.

Tous sortirent de la prison, dans le calme et le silence. Mais il manquait quelqu’un.

-Où est le Maréchal ?

-Des gardes l’ont emmené tout à l’heure, je crains le pire Stryke.

-… Bien suivez moi, nous allons chercher les armes.

Stryke et les Lanciers se mirent donc en route en direction de la cache d’arme. Ils n’eurent pas le temps d’y arriver, l’alerte était donnée. Ils pressèrent le pas, Stryke ôtant son déguisement, et tuant de son javelot tout garde passant à proximité. Ils arrivèrent non loin de la tente, elle était encerclée par une trentaine de gardes. Après un instant de réflexion, Stryke demanda à Neptune.

-Tu peux mettre le feu à l’une des tentes plus loin Neptune ? Il nous faut une diversion.

Neptune acquiesça et partie un peu plus loin dans le camp. Un petit sort, et le feu démarra aussi sec. Bien joué, les gardes se précipitèrent en direction u feu, laissant la tente seule avec deux gardes. Neptune ne mit pas longtemps à revenir, Stryke balaya les deux gardes et tous entrèrent dans la tente, prendre leurs armes. A présent, ils devaient retrouvait leur Maréchal ainsi que le Juge qu’ils étaient venus retrouver.

-Bien, séparons nous en plusieurs groupes, Kennit, Neptune... et vous que je ne connais pas, avec moi. Les autres, faites des groupes de quatre ou cinq et partez à la recherche du Maréchal ou du Juge, si vous les voyez, allumez une tente.

Tous se mirent donc en quête du Maréchal. Mais Stryke pensait déjà savoir ou ils se trouvaient, il se mis donc en marche en direction de la maison de pierre, la ou résidait Alan. Des gardes arrivaient de tous cotés, mais ils se faisait tous embrocher, faucher ou carboniser. Puis ils tombèrent enfin face à Alan. A ses cotés se tenait le Maréchal, à genoux, il semblait avoir était torturé, il ne parlait pas, son regard se perdait dans le vide, aucune expression n’était présente sur son visage. Stryke ne mit pas longtemps à comprendre qu’il était mort.

-Cette fois ci c’est la fin Alan. Tu ne t’en sortiras pas.

-… je mourrais dans l’honneur… en gardes Stryke !

Les deux se mirent en position de combat. Ils se regardaient dans le blanc des yeux avec une même haine, tournant autour d’un point imaginaire. L’un attendant que l’autre attaque.

C’est Alan qui fit une première attaque, que Stryke para non sans mal. Puis le combat commença. Hélas pour Alan, Stryke était bien mieux entraîner et n’avait pas pris l’habitude de laisser des hommes se battrent pour lui. Après quelques parades, coups bien placés, Stryke embrocha son ennemi. Alan lui lança un dernier regard remplie de fureur, de haine, mais aussi de tristesse et de peur. C’était fini, il était mort. Les gardes qui affluaient à l’endroit, se mirent tous à genoux devant Stryke lorsqu’ils virent le cadavre d’Alan, accrocher sur un javelot. Stryke paru dans un premier tant étonné, puis il retira son javelot du corps, puis regarda les gardes se prosterner devant lui.

-Tu es notre grand Valam !

Stryke fut surpris par cette déclaration, qui expliquait tout, il el va les yeux vers le ciel et vit de la fumée, qui indiquait probablement que des Lanciers avaient trouver le Juge. Stryke partit en direction de la fumée, une multitude de cadavres lui barrant la route. Il arrive à l’endroit, d’où une puanteur sortait, là étaient entreposés une dizaine de cadavres, dont celui d’une homme richement habillé, il présentait de nombreuse brûlures sur le visage, un œil lui manquait, ainsi que des membres qui avaient étés apparemment arrachés. Puis Stryke déclara.

-Lanciers du soleil, notre mission est accomplie. Rassemblez vous. Nous repartons pour notre camp prendre du repos, nous partons demain. Neptune, demain, je veux des explications sur votre présence en ces lieux.

Puis tous se mirent en route en direction de leur camp. Le soleil était haut dans le ciel, mais pour nos Lanciers, c’était la fin de la journée.

Nombre de messages : 102 Age : 35 Date d'inscription : 17/06/2007

Jour 6&7

Le soleil était déjà levé depuis longtemps, le camp déjà réveillé et déjà prêt à rentré. Toutefois, une personne dormait encore près du feu, une jolie blonde qui se nommait Neptune. Stryke, attendait debout, les bras croisés en la regardant, le mystérieux assassin assis à coté de Neptune, attendait également son réveil tout comme son frère et le reste du camp. Tous commençaient à perdre patience lorsque enfin elle ouvrit les yeux, elle s’étira de tout son long en baillant.

-*baille* Ah… J’ai bien dormie. Qu’avez-vous à me regarder ainsi ? Vous n’avez jamais vu une femme se réveiller ?

-En effet Neptune, et maintenant j’attends vox explication sur votre présence, j’avoue que cela m’intrigue énormément.

-Oh bien… si je pouvais manger un petit quelque chose avant, s’il vous plait ? *Fait des petits yeux de Bambi*

-*Soupir* Bien Neptune, prenez quelque chose à manger, mais après, vous devrez tout me raconter.

-Promis !

Après avoir offert un large sourire a Stryke, Neptune s’assit, pris ce qu’on lui avait donner à manger, et le mangea, tranquillement en prenant son temps, comme si de rien était. Après cette essuyer correctement la bouche, et avoir enlever les quelques miettes tombée sur sa robe, elle s’excusa, et partit en direction d’une petite rivière qui coulait non loin de là faire une petite toilette. Quand elle revint, elle paraissait deux fois plus resplendissante qu’a son réveille.

-Bien, je suis prête.

-Ce n’est pas trop tôt. Rétorqua t-il.

-Alors… vous vouliez savoir pourquoi je suis ici… bien vous devriez plutôt demander cela à Kennit, c’est à cause de lui.

Stryke surpris, se tourna vers Kennit, et le fixa, attendant qu’il s’explique.

Bien… bien, c’et pendant la traversée du désert… avant cette jungle, je me suis rendu compte que j’avez oublié certaine de mes affaires… disons personnelles, sans lesquels je ne pouvais continuer un tel voyage… vous comprenez ? Alors j’ai fait envoyé un message à Neptune…. Pour qu’elle me les apporte….

-Et ces affaires qu’est ce que c’est ?

-Oh bien... pas grand-chose, deux trois bricoles, mais je t’assures, absolument vitale pour un tel voyage, mais s’il te plait, ne m’oblige pas à dire ce que c’est.

Fatigué de tout, Stryke ne chercha pas à en savoir plus sur ce sujet, puis il demanda qui était cet assassin. C’est Neptune qui répondit à cette question.

-C’est Emerick…. il n’a pas voulu dire son nom. Voyez vous, quand j’ai reçue le message, je me trouvais dans le domaine, et Emerick y traînait aussi, et je ne pouvais commencer la traversée de ce désert seule, il me fallait quelqu’un pour m’aider. Alors il à décidé de m’accompagner.

L’assassin qui n’avait rien dit jusque la, ouvrit enfin sa bouche.

-Petite rectification sur ce sujet, c’est elle qui m’a forcé à venir, elle m’a menacé, si je ne venait pas avec elle, elle me suivrait partout, m’embrasserait devant toute personne que je croise, j’en passe, et des meilleurs.

Neptune n’intervint pas sur ce que dit Emerick et regarda Stryke, toujours avec un large sourire, attendant sa réaction. Stryke ne dit rien un certain temps puis s’adressa à Neptune.

-… et votre capture ? Comment vous êtes vous fait capturés ?

-Oh bien… nous vous avions rattraper à l’orée de la jungle, mais, pas assez pour vous avertir de notre présence, et après… il m’est devenu difficile de m’y déplacer, avec toute ces plantes, et ces animaux, comprenez, je devait faire attention à mes affaires, et il faut dire que cet assassin ne m’a pas était d’un grand secours à ce moment là. Puis on à suivi le chemin qui se trouvait là, et « Pouf », Nous sommes tombés face à une trentaine de ces indigènes qui passaient par là, à deux nous ne pouvions pas faire grand-chose…

Stryke émit un soupir puis donna ses ordres, ayant pris le commandement suite à la mort du Maréchal Cartier.

-Lanciers du Soleil ! Soyez prêts ! Nous allons partir !

Tous les Lanciers s’activèrent pour finir de ranger, ils furent prêts en à peine quelques minutes. Tous se regroupèrent près du Châtelain. Une fois tout le monde rassembler, et en rang, le départ fut donner, Stryke, Neptune, Kennit et Emerick, devant la troupe à discuter entre eux. C’est là que Stryke chuchote à Neptune.

- Neptune… ses affaires à Kennit… qu’est ce que c’est ?

-Vous allez rire Stryke, et peut être vous fâcher, ce sont ses caleçons porte bonheur, et oui Kennit est un peu fétichiste. Mais ne lui dites pas que je vous l’ai dit, car il à la plus grande confiance en moi.

-Oui… c’est vraiment… n’importe quoi. Enfin c’est mon ami et je ne veut pas me fâcher avec lui, alors je ne dirais rien. Cela aurait était quelqu’un d’autre, croyez moi que ça n’irais pas aussi bien pour lui.

-Ce n’est pas bien ce que vous faites là.

-Vous préférez qu’il soit puni ? Il risque la prison pour un certain temps pour une telle chose.

-Oh non… je suis d’accord avec vous.

Les deux étant mis d’accord, le voyage de retour repris. Un voyage que rien ne vînt troubler, le chant des Lanciers du Soleil ne raisonnait plus dans la savane, à présent c’était le rire de Neptune qui se faisait entendre, avec le broua des discussions dans les rangs des Lanciers, qui après une telle mission, avait obtenu le droit de la part de Stryke, de discuter, tant qu’ils restaient en rang. Après cette courte journée, et une courte nuit, le soleil montrait à nouveau sa lumière, les terres d’Elona se déployaient sous les pieds de nos voyageurs. Ils arrivèrent enfin au sanctuaire. Où tous furent libérés. Les trois compagnons prirent le chemin du domaine… Trois ? Ou était donc passé Emerick ? Nul ne le savait, mais chacun savait qu’il finiraient par recroiser sa route d’ici peu de temps.

Fin