L'assassin au grand coeur ?

(Note HRP: Avant que vous lisiez cette histoire, j'aimerais préciser qu'elle ne fera nullement office de BackGround pour Emerick, ni aucun des autres protagonistes que j'incarne IG. Des BG conformes seront postés dans la section prévue pour plus tard.)



Cette histoire commença pendant une nuit noire, dans un petit village au nord du Monastère de Shing Jea.
Ce pauvre homme d’affaire, rentrait chez lui insouciant, ravis d’avoir passé une bonne journée à empocher plusieurs milliers de pièces d’or en arnaquant de pauvres innocents.
Alors qu’il passait le palier de sa porte, il fut parcouru d’un frisson dans le dos, il semblerait que cette nuit soit sa dernière, et apparemment il avait bien compris que quelque chose n’allait pas.
Et il n’eu pas à attendre bien longtemps, c’est en allant allumer les bougies qui offraient un faible éclairage à sa bâtisse pendant les longues nuits noire comme celle-ci que le destin frappa.
L’action se déroula en quelques milliers de secondes à peine pour tout vous dire, un bruit sourd tonna à côté du pauvre et celui-ci se retrouva complètement aveuglé pendant quelques secondes, c’était plus de temps que nécessaire pour que son assaillant lui inflige un coup fatal. Son cœur fut transpercé et sa tête coupée nette, dans le sens de la longueur et de la hauteur.

Alors que le corps de sa victime gisait par terre, pris de spasmes… l’assassin sortit un carnet de note et une plume qu’il trempa dans le sang afin de rayer un nom d’une petite liste.
« Hagao Fujiwara… Pas de chances, t’auras même pas eu le temps de profiter de ta fortune. Fortune dont je vais te soulager pendant que je suis là, de toute façon personne n’en saura rien. »
Furetant un peu partout dans la bâtisse, l’assassin finit enfin par trouver ce qu’il cherchait.
Apres avoir soigneusement compté ce qu’il venait d’empocher, ce dernier s’apprêta à partir…

Et c’est là que tout bascula…
Il commençait à passer l’encadrement de la porte lorsqu’il entendit un petit craquement… quelqu’un l’avait surpris ? Il sortit alors ses dagues, respira un bon coup et fit volte face pour se retrouver nez à nez avec son nouvel adversaire.
Sa surprise fut totale lorsqu’il vit enfin à qui il avait affaire.
Une petite fille, de quelques années à peine. Habillée d’une petite robe de nuit rose et serrant une peluche de drake contre elle.
Elle fixait l’assassin en souriant, visiblement inconsciente de ce qu’il venait de se produire à quelques pas d’elle.
« Papi ! »
Tout d’abord interloqué par les paroles de la gamine, l’assassin se dit qu’il n’était tout même pas vieux à ce point, mais il reprit alors ses esprits, se demandant ce qu’il allait pouvoir faire.
Il ne pouvait décemment pas tuer une gamine, surtout quand celle-ci ne représentait aucun danger.
N’ayant pas le temps de réfléchir sur place, il décida de prendre la petite avec lui, cette dernière, visiblement ravie, se laissa faire et ils purent quitter l’endroit sans problèmes.


Emerick se réveilla péniblement ce matin. Déjà le petit campement de fortune qu’il avait monté n’était pas confortable, mais qui plus est, il avait passé une nuit assez mouvementée.
Il se demandait pourquoi il avait si mal dormi, il était pourtant habitué à ce genre de situation étant donné qu’il travaillait souvent de nuit. Il n’eut pas à attendre bien longtemps pour avoir une réponse à son interrogation, une petite silhouette apparaissant devant lui, le fixant avec un grand sourire.
« Papi ! »
Il mit plusieurs secondes à réagir, observa la petite sans un mot, puis se laissa tomber par terre en poussant un long soupir.
« Bon sang… Comment vais-je m’en tirer cette fois… »
Emerick était plutôt du genre à travailler et à vivre seul… La situation actuelle lui ayant définitivement coupé l’appétit il donna son repas à la petite fille, prenant soin de bien le préparer afin qu’elle ne s’étouffe pas avec, c’est une fois celle-ci rassasiée qu’ils partirent en marchant vers le monastère.
Ils arrivèrent à destination, tôt dans la matinée, la petite avait fait les trois quarts du trajet sur les épaules de l’assassin.
L’endroit était déjà bien animé, des vendeurs hurlaient partout, le marché était ouvert et les gens furetaient un peu partout à la recherche de l’occasion en or, où tout simplement pour le plaisir de voir ce que proposaient les marchands cette semaine. La foule bruyante et l’animation générale permirent à l’assassin de se déplacer en toute tranquillité malgré les cris de joie de la fillette qui semblait apprécier l’endroit. Elle chantait et regardait les étalages en agitant sa peluche dans tout les sens.
Ce petit groupe fort peu banal suscita la curiosité de quelques passants, certains adressant un sourire amusé à l’assassin, d’autres rigolant en observant le comportement de la petite, et encore d’autres les regardants d’un air complètement aberré.
Ils arrivèrent face à une porte en bois, Emerick sortit les clés de sa poche, l’ouvrit et pénétra dans le bâtiment.
La grande pièce, sûrement la pièce principale, était totalement vide et le bruit de la foule était désormais à peine audible. Des tasses vides et une bouteille de saké bien entamée étaient disposées sur la grande table ronde au centre de cette pièce, il y avait eu de l’animation pendant la nuit d’hier apparemment.
Emerick prit la petite dans ses bras et la posa sur un des petits sièges en lui faisant signe de ne pas faire de bruit.
« Papi… »
Il monta les escaliers et ouvrit doucement la première porte sur sa droite. Il faisait totalement noir dans cette pièce, les fenêtres étaient fermées et il n’y avait pas un bruit pour couvrir la lente respiration de la jeune femme qui dormait paisiblement.
L’assassin s’approcha discrètement de la fenêtre qu’il ouvrit silencieusement. Et là, il donna un violent coup de pied dans les volets laissant entrer la lumière dans la pièce dans un fracas terrible, et pour couronner le tout, il poussa des hurlements tout en s’approchant de la jeune femme qui se réveilla en sursaut, poussant milles jurons.
« E… Emerick ! Espèce d’enfoiré !! »
Elle attrapa le projectile le plus proche (En l’occurrence, un vase décoratif.) et le jeta de toutes ses forces à travers la pièce. Emerick l’attrapa au vol et le posa sur le petit meuble en bois le plus proche.
« Attention tu vas abîmer quelque chose. »
Il n’eut même pas le temps de terminer sa phrase qu’une série d’objets de toutes sortes volèrent dans sa direction, il évita de justesse les deux premiers qui se fracassèrent sur le mur derrière lui, se rua vers la porte qu’il ferma rapidement et patienta quelques instants, attendant que Sophia (C’est le nom de la furie en question.) soit à court de projectiles.
Lorsque la situation fut calmée, il rouvrit la porte et entra prudemment, pas assez cependant, Sophia surgit brusquement et lui administra un coup de poing en pleine tête, le faisant tomber par terre.
Elle enjamba alors l’assassin sans lui adresser un regard, l’insultant de tout ce qu’il pouvait lui passer par la tête et descendit les escaliers pendant que le pauvre homme reprenait ses esprits.
« Ah, les femmes… aucun humour décidément. »
Quelques secondes s’écoulèrent à peine et deux hurlements se firent entendre alors, un premier venant du bas de l’escalier dont l’auteur était Sophia et un second venant du bas de la fenêtre de la chambre.
« Maiiiis pourquoi mon super volet est explosé par terre ?!! J’peux même pas aller acheter du poisson tranquille sans que ce soit le bordel ici ! »
Emerick réalisa alors qu’il n’avait pas su mesurer sa force et avait totalement arraché le volet de sa fixation, en effet, à Shing Jea peu de bâtiments possédaient ce genre d’équipement (Rare était ceux qui possdaient des fenetres même.) mais la jeune propriétaire de la bâtisse aimait dormir dans le noir jusqu'à parfois tard dans la matinée et avait donc équipé toute ses fenêtres de volets fait maison. (Comprenez par là, des volets bricolés, fixés avec tout et n’importe quoi qui s’écroulent si on les pousse un peu trop fort.)
« Alors la… alors la ça ne va pas se passer comme ça. » *On l’entend marcher et ouvrir la porte de la bâtisse.* *BUNK !*
Emerick, en entendant le cognement sourd qui suivait l’ouverture de la porte par la jeune femme, se releva péniblement et descendit l’escalier, pour apercevoir Sophia traîner par les pieds une petite moniale inconsciente.
« Il faudra qu’elle m’explique comment elle s’y prends pour se manger l’encadrement de la porte d’entrée à chaque fois qu’elle rentre chez elle. Et toi il va falloir que tu m’explique ce que cette gamine fout ici ! » Dit elle en pointant du doigt la petite fille qui avait déjà rejoint Emerick.


(La suite est déja écrite mais ca fais beaucoup à lire, en plus j'adore mettre la réplique qui suit.)

A suivre...