Une étrange missive.

Tëanor, comme à son habitude, se promenait une fois la nuit tombé aux abords de la Tour Celeste. Un bruit de réspiration attira alors son attention. Il se retourna brusquement, mais le souffle avait cessé. Pensant que ce n'était qu'une illusion de son esprit, il reprit sa promenade en sifflotant pour couvrir le silence de la nuit. Quelque seconde plus tard, le bruit se fit entendre de nouveau.

Tëanor : Qui va là !

Au même moment, Tëanor brandit son épée en direction de ce qu'il pensait n'être qu'un animal sauvage. Une voix se fit entendre dans la profondeur de la nuit.

La voix : Tëanor. Approche.

Il avait l'impression de connaitre cette voix. Il baissa son arme, et s'approcha de coin d'ombre d'ou provenait la voix. Une main sortie de l'ombre, elle tenait un message. Tëanor la pris timidement. Il senti la main rugueuse de l'homme sur ses doigts, et frémit.

Tëanor : Qui êtes-vous ?

L'homme : Il est encore trop tôt pour que tu le saches. Au revoir Tëanor, descendant de Finwë Gwenodel.

Dans un souffle brutal, l'homme disparut. Tëanor regarda le parchemin avec hésitation, il ne savait pas si il devait l'ouvrir. Il se décida finalement à le lire. Ses yeux courir sur le papier, puis il s'éffondra sur le sol, ses yeux commençait à se remplir de larme. Il resta ainsi jusqu'au levé du soleil, après quoi il alla s'installé à l'ombre d'un arbre, la lettre fermée à la main.

Tëanor ne détourna pas le regard de l'horizon.

Tëanor : J'aurrais préféré mon général.

Il tendit la lettre dans la direction de Flavius. On pouvait y lire, d'une écriture très déstructuré, les mots suivants :



Tëanor, en attendant la réaction de Flavius, lui adressa un regard remplit de crainte et de tristesse.

Tëanor : Général, avez vous une idée de qui aurait pu faire cela ? Vous qui connaissiez Finwë ... Général ... Vous devez nous protéger ...

Tëanor avait reconnu la voix de Dame Djesabel, mais resta tout de même méfiant, ne sachant pas qui était l'auteur de ces lettres, il pensait qu'il devait se méfier de tout le monde. Il s'approcha de la porte, fit un léger signe de tête à Valten, puis ouvrit brusquement la porte. Tëanor, se sentant quelque peu géné par sa propre réaction, s'excusa aurprès de Djesabel avant de l'inviter à entrer.

Tëanor : Qu'est ce qui vous amène Dame Djesabel ? Des nouvelles ?

Bonsoir Sieur, mais vous m’avez l’air bien tendu ou me tromperais je ?

*Elle leva les yeux et vit Valten* Tiens tiens !! Vous ici !! Salutation rodeur…

Et bien, pour vous répondre, il me semble qu’il se passe des choses étranges la nuit dans le domaine !! Lors de mes rondes avec mes gardes dragons, il me semble *parle à voie basse* que nous ne sommes pas seul, pouvez vous m’éclairer ?

J’ai demandé à Drakôn de survoler le domaine surtout la nuit. J’espère qu’il ne se trame rien de mauvais !! *porte sa main au menton en étant pensive*

Tëanor se frotta le front avec angoisse

Tëanor : J'aimerais pouvoir vous éclairez ... Enfin, j'aimerais que vous puissiez m'éclairer. Il se passe des choses de plus en plus bizarre ici. Si vous avez des nouvelles, prévenez moi, je vous le demande comme un service personnel ...

*Djesabel regarda pensive Tëanor et entra. Elle ordonna à ses gardes d’ouvrir l’œil et le bon pendant qu’elle allait discuter avec Tëanor. Valten, égale à lui-même semblait être ailleurs, mais il était évident qu’il était vigilent plus que jamais.*

*Djesabel s’assoit sur un grand fauteuil de bois recouvert d’une peau de Chaars. Elle prit un livre dans sa gibecière, un grimoire dont la couverture en vieux cuir craquelé était ornée de deux tête de dragons, l’un blanc l’autre noir, représentant le bien et le mal. Elle ouvrit le livre et quand elle faisait tourner les pages jaunies ont pouvait en sentir les essences du passé.*

Djesabel: Tëanor descendant de Finwë Gwenodel, et fils de Tindomë et Danaë, il me semble selon mes documents que vous êtes l’objet d’un maléfice surnaturel, impliquant des forces obscures.
Regardez ce chapitre sur les entités. *Elle lui montra avec son doigt un paragraphe sur les esprits navigant dans les deux mondes, celui des vivants et celui des morts*

Vous voyez Tëanor ici il y a eu récit d’une âme tourmenté ayant jadis, de son vivant anéantie des populations et lorsque le trépas fut venu l’esprit ne pouvait accéder au Valana, la terre des immortels, car son âme était trop noire. Alors les dieux émirent une condition pour que ses tourments cessent, de se racheter auprès du monde des vivants et de ceux que cette entité avait fait souffrir avant son trépas.

Tëanor, avez-vous aperçu soit bien éveillé, soit dans vos songes une forme comme celle-ci ?

*Elle lui montra sur le grimoire une gravure*



Si c’est le cas il va falloir chercher ce que veut cette entité. Tëanor, je vous aiderez à porter ce fardeau.
*Elle lui sourit avec compation*

*Sourit à Valten, qui reste égal à lui-même*

Heureusement que nous sommes dans le même ordre Valten, je n’aimerais pas être votre ennemie!!
*rit*

*encore quelq'un qui frappait à cett porte, mais il frappait fort, ce qui pouvait inquiété les occupants de la petite maison*

*Sir coteaz était enfin revenu de sa mission pour son village, et il avait trouvé les gardes qui lui avait raconté cette histoire de missive et il souhaitait apporté son aide*

*il était toujours aussi mal vétu avec son armure ou il manquant des bouts, déchirée par endroit, son marteau à ses pieds était par contre d'une quasi perfection*

Il y a des mois que les dragons n'avaient pas vu Tëanor. Ce dernier restait enfermé dans sa chambre sans oser en sortir. Il réfléchiassait toujours afin de trouver qui était cet étange personnage.
Il était assit à sa table, en train de manger un pomme rouge qu'il avait trouvé dans le vergé du domaine. Un crissement semblable à celui d'une dague se fit entendre derrière lui, ce qui lui valu un sursaut magistrale. Lorsqu'il se retourna, il vit un nom ainsi qu'un prénom sur le mur : Flavius Ortael.
Fou de rage de savoir que l'intru était de nouveau entré chez lui malgré les gardes qui patrouillait, et de voir en plus apparaitre le nom du général, celui ci lacha un cris de fureur. Il sortie rapidement de sa chambre, et hurla après un garde.

Tëanor Gwenodel : Amenez moi le général ! Tout de suite !

Le garde n'osa pas répondre, et après s'être retourné deux ou trois fois pour regarder le visage plein de rage de Tëanor, il s'enfuit à la recherche du général.

Tëanor sortie de nouveau de sa chambre à toute vitesse.

Tëanor Gwenodel : Vous là-bas ! Allez donc me chercher quelqu'un d'autre avant que le général n'arrive ! Je ne dois pas me retrouver seul avec lui ...

Tëanor semblait hystérique. Mais il sembla se calmer en voyant arriver Djesabel et Valten

Tëanor : Mon dieu, je suis heureux de vous voir ici. Voyez donc ! Ce diable qui me persécutait semble être de retour ! Pourquoi a t-il écrit le nom de notre général sur mes murs ! Je ...

Il s'arrêta un instant. Ce ne pouvait pas être le général qui avait fait ça. Pourquoi aurait-il éliminé les membres de sa famille un par un ? Surtout qu'il avait d'exelent rapport avec Finwë.

Tëanor : Je ne comprends plus rien. Pardonnez moi de vous avoir fait venir, j'ai eu brusquement une pensée noire. J'ai cru que le général lui-même pouvait être le responsable.

Il frotta sa main sur son menton et réfléchit quelques secondes.

Tëanor : Dîtes-moi ? Pensez vous que l'art noir de la nécromantie puisse pousser un homme au meurtre, même envert sa propre famille ? Cette magie démoniaque peut-elle prolonger la vie d'un homme ?

Il regarda Djesabel et Valten d'un regard teinté d'espoir et de folie. On sentait que sa bonté naturelle était attaqué par les tourments que lui infligeait cette étrange créature.

Juste après avoir dit ces mots, il sorti précipitemment de la pièce et alla chercher un messagé.

Tëanor : Vous allez parcourir les terres à la recherche des fils Gaumata, je dois les voir rapidement. Si ils refusent de vous suivre, amenez les par la force.

Sans attendre de réponse de la part du messagé, il se retourna et entra dans sa chambre pour attendre la réponse de ses deux compères présents dans la pièce.

En entendant le mot "exorciseur", Tëanor semblat frémir. Il remit alors tout ce qui se passait en question. Et si il était vraiment devenu fou ? Et si les dieux avaient quelque chose à lui faire payer.

Tëanor : Ecoutez Djesabel. Je ne pense pas être fou. Vous savez, une malédiction frappe ma famille depuis des générations ... Depuis la première je dirais même. Pensez-vous que la nécromantie puisse rendre immortel un homme ? S'il vous plait ... Répondez moi.