Une étrange missive.

Tëanor commençait à bouger la tête, comme si un mauvais rêve le hantai. Des gouttes de sueurs perlèrent sur son front. Il semblait se raidir, et la bouche s'ouvrit lentement pour un sortir quelques mots.

Tëanor : Je ... Une ombre ... Le visage marqué par le tourment ... Les ... Les mains rouges ... Un sang pur à coulé par sa faute ...

Dans son rêve, il voyait l'ombre floue d'un homme portant une cicatrice sur le visage, qui discutait avec quelqu'un que Tëanor connaissait. Il sagissait de Sidaria Gaumata. La discution entre les deux hommes étaient très étouffée, on ne comprenait pas vraiment ce qu'ils disaient. Les seuls choses qu'il avait compris était :

Homme sombre : ... Maître ... Famille ...

Sidaria Gaumata : Aucun survivant ... Tëanor ... dernier ...

Dans ce même rêve, le regard de l'homme en noir se détourna pour le regarder des les yeux, et il commença à marcher vers lui. Il leva sa main comme pour lui assener un coup, et Tëanor se reveilla en sursaut d'une manière très brutale.

Tëanor : Ah ! Que s'est-il passé ?!



Avant que les personnes présentent dans la pièce ne puisse répondre, un messagé entra dans la pièce.

Messager : Sir Tëanor, j'ai trouvé les frères Gaumata dans la région de Cantha. Ils sont en ce moment même dans notre auberge, voulez vous que je les fasse venir ?

Tëanor : Non ... Non ... Dîtes leur de boire quelque chose, je viendrais les voir plus tard. J'aimerais m'occuper de quelque chose d'important avant cela.

Il regarda alors ses amis présents pour lui avec un regard remplit d'interrogation.

Prenant les paroles de Djesabel comme si elles sortaient de la bouche d'un saint, Tëanor se leva doucement avant de s'adresser à un garde.

Tëanor : Faîtes donc venir les enfants Gaumata que vous avait demandé de me rapporter.



Après quelques minutes d'attente, la garde arriva en tenant derrière lui Sirius et Moran, les descendants de Sidaria. Ces deux derniers avaient un air assez remonté, mais ils se calmèrent rapidement en voyant Djesabel, et Tëanor qui les regardaient avec un air froid, et digne.

Tëanor : Êtes vous les descendants de Sidaria.

Moran : Oui, et alors ?! Pourquoi nous avez vous fait venir ici ?!

Tëanor fit un geste de main brutal pour signaler à Moran qu'il devait se tair immédiatement.

Tëanor : Votre père était l'enseignant du miens, et il a aussi entrainé son frère. Par ailleurs, tout le monde sait que votre "papa" n'était pas des plus équilibré ...

Moran, qui était un assassin sorti ses deux dagues et se jetta sur Tëanor, avant de retomber au sol pris d'un mal de tête insuportable.

Tëanor : Je n'ai pas le temps de jouer à ce jeu là. Votre père est mort ! Vous êtes ses fils ! C'est VOUS qui avez réalisé ce jeu funèbre ! Qui d'autre qu'un assassin pourrait pénétrer ainsi chez les gens sans qu'il ne s'en aperçoivent ?! Hein ?! Qui !?

Tëanor sentait qu'il commençait à lâcher prise et lança un regard à Djesabel afin qu'elle termine l'interrogatoire, sans quoi il ne donnerai pas chèr de leur peau.
Sirius, qui n'avait pas dit un mot jusque là regarda à son tour Djesabel avant de regarder le sol. Moran, quant à lui, semblait troublé par la remarque de cet homme qui semblait pourtant si doux.

Tëanor était assit, et ne bougeait plus, les yeux dans le vagues. Moran, quant à lui, regardait de haut Djesabel. Après quelques secondes de tensiens, Sirius craqua.

Sirius : Tout ce que nous savons c'est que ...

Moran : Sirius !

Sirius : La ferme toi ! Tout ce que nous savons, c'est qu'une entité sombre rôde dans la nuit. Nous avons aussi qu'elle ne s'attaquait qu'à votre famille. Pourtant, notre père, Sadria, à aussi été éliminé par cette chose. Nous sommes du même côté.

Les yeux de Tëanor s'illuminairent en un seul instant. Il fixa Sirius avec attention. De plus, celui-ci était un rodeur, et il lui rappelait étrangement Finwë.

Tëanor : Savez vous ou, et qui il est ?

Sirius : Non, nous...

Avant que Sirius ne puisse achever sa phrase, une voix caverneuse remplit la pièce.

La voix : rire Voilà que l'on me prend pour une malédiction maintenant ! rire L'heure est proche mes enfants...

Tous restèrent silencieux, ne sachant pas d'ou pouvait provenir la voix..